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Iman

Une étudiante qui voit l’éducation comme moteur de changement en Syrie
Avec ses mots à elle - Iman

Iman avait tout ce dont elle avait besoin en Syrie… un emploi et une vie épanouie.

« J’avais une vie normale, la vie d’une jeune fille typique du Moyen-Orient. »

Originaire de Homs, Iman se souvient qu’en regardant les nouvelles au Moyen-Orient, elle avait demandé à son père ce qui se passerait s’il arrivait la même chose en Syrie. Il lui avait répondu que leur vie changerait du tout au tout. Iman souhaitait rester en Syrie, mais son père voulait qu’elle trouve une meilleure vie ailleurs.

Je me souviens de l’odeur des bombes.
Iman
Lorsqu’elle vivait en Syrie, Iman travaillait avec des enfants victimes de traumatismes graves. Témoin des souffrances endurées par ces jeunes enfants, elle se demandait à quoi pourrait ressembler l’avenir de la Syrie.
Ce ne seront pas simplement quelques personnes qui seront affectées, mais une génération tout entière.

Alep. La façade de ce bâtiment s'est écroulée suite à un bombardement. Ses habitants continuent d'y résider comme ils le peuvent. Ⓒ Hagop Vanesian, 2013.

Iman n’a pas pu achever les études politiques qu’elle avait entamées en Syrie

Finalement, elle a fui au Liban et a fini par s’installer en Espagne, où elle a obtenu une bourse d’études.

Aujourd’hui, elle étudie la diplomatie à Barcelone et espère pouvoir un jour utiliser ses compétences pour aider les personnes victimes de la guerre.

« J’avais une vie bien remplie auparavant, mais j’ai dû recommencer de zéro ici et ce n’est pas facile. »

En plus d’avoir repris ses études, Iman doit s’adapter à une toute nouvelle vie dans un pays qu’elle ne connaît pas.

Elle cherche du travail pour joindre les deux bouts et aider sa famille, mais la pandémie de Covid-19 est venue compliquer les choses.

« J’avais une vie bien remplie auparavant, mais j’ai dû recommencer de zéro ici et ce n’est pas facile. »

En plus d’avoir repris ses études, Iman doit s’adapter à une toute nouvelle vie dans un pays qu’elle ne connaît pas.

Elle cherche du travail pour joindre les deux bouts et aider sa famille, mais la pandémie de Covid-19 est venue compliquer les choses.

« Si vous ne parlez pas la langue, vous ne pouvez rien faire », explique Iman, qui a commencé à apprendre l’espagnol.

Ses amis viennent de différents horizons, comme la Palestine, l’Espagne ou la Syrie. « Rencontrer des personnes, c’est facile ; mais comprendre les différences entre les cultures, c’est plus compliqué. »

Iman and her friend sitting at the beachIman playing ping pongIman purchasing items at a store

L’éducation ouvre la voie au changement

Iman est poussée par sa volonté d’aider les gens à avoir une vie meilleure. Et son rêve a pris de l’envergure. Elle veut travailler dans l’éducation en Syrie.

Je crois que l’éducation est l’un des moteurs [les plus puissants] du changement. [Si je peux] changer l’éducation en Syrie, peut-être que d’autres choses changeront à leur tour.
Iman
A propos DU CICR
Créé en 1863, le CICR fournit une assistance humanitaire aux personnes touchées par un conflit ou une situation de violence armée et s’efforce de promouvoir les règles qui protègent les victimes de la guerre. Institution neutre et indépendante, son mandat découle essentiellement des Conventions de Genève de 1949. Basée à Genève, en Suisse, elle emploie quelque 20 000 personnes dans plus de 80 pays ; elle est financée principalement par des dons provenant de gouvernements et de Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Le CICR mène ses plus vastes opérations en Syrie. En coopération avec son partenaire local, le SARC, le CICR mène des activités dans les domaine de la santé, de la santé mentale, de la sécurité économique, de l'eau et de l'habitat, ainsi que des programmes prévention. Consultez notre site Internet pour en savoir plus sur notre travail en Syrie et ailleurs.
Les données présentées sur ce site Web proviennent d’une enquête menée auprès de 1400 Syriens et Syriennes âgés de 18 à 25 ans, dont 800 vivent en Syrie, 400 au Liban et 200 en Allemagne. Cette tranche d’âge a été choisie pour représenter des personnes dont l’adolescence et l’entrée dans la vie adulte ont été profondément marquées par le conflit. L’étude a été menée dans trois pays différents afin de couvrir divers profils et situations.